« Mouss » ne se contentait pas
De faire les courses des personne âgées
Quand il faisait sa tournée le matin
Il regardait chaque maison
Il connaissait parfaitement chacune
Celles habitées par les vacanciers
Ouvertes uniquement aux vacances
Et celles occupées toute l’année
Et si un jour l’une de celle-ci
N’ouvrait pas ses volets le matin
Il allait gratter à sa porte
Et si personne ne répondait
Il allait aux maisons voisines
Attirer l’attention des occupants
Sur cette anormalité
Tout l’été on le voyant après sa tournée matinale
Perché sur la petite colline dominante
Où il avait une vue largement étendue
Sur le port, la plage, l’estuaire des deux rivières
Et également sur le large, l’Océan
Toujours aux aguets d’éventuel Danger
Il surveillait chaque mouvement
Nageurs, plaisanciers, pêcheurs
D’ès qu’il soupçonnait une personne
En situation dangereuse
Il fonçait tel un bolide
Ca je l’ai vu de mes yeux, avec des jumelles
Plonger et nager jusqu’au nageur
Emporté par les courant
Il à plonger nager sous l’eau à contre courant
Pour réapparaître sur l’autre rive Kerfany
Revenir vers le nageur, qui paniquait
un bon coup de patte, pour le calmer
puis il l’a agrippé par le bras
et l’a ramené à la plage de Port-Maneck
Une autre fois, un pêcheur au large
Avait une panne de moteur
Et son bateau partait à la dérive
Il à plonger et à nager jusqu’au bateau
La le marin lui à jeté une amarre
Et à la nage il a ramené le bateau au port
Sous le tonner d’applaudissement
De tous les spectateurs venus nombreux.
Ces deux Sauvetages dont j’ai eue le plaisir et l’honneur
D’être témoin au premier rang avec des jumelles
Font partie de nombres autres sauvetages qu’il a fait
Par mer calme aussi bien que houleuse,
Entre la plage, le port, et le large
Bravant les vagues et les courants
De l’estuaire des deux rivières
C’es dailleurs suite à sont dernier sauvetage
En hivers, la mer était houleuse
Déjas très agé, il n’avait pas hésité à plonger
Pour allé chercher les marins dont la barque
Avait chaviré, avant d’arriver au port
« Mouss » Avait pris froid
Une pneumonie, suivie d’une paralysie
Ont eut, triste sort, raison de lui
Je n’avais encore jamais vu un homme pleurer
Quand le boucher revenant de sa tournée
Les yeux plein d larmes, nous à annoncé,
« j’ai perdue mon grand et meilleur Ami »
Puis nous a raconté ce qui nous a tous boulleversé
« Je n’ai plus le gardien mon Ami
à qui je confiait mon camoin, pendant mes livraisons
Il ne sera plus la pour empêcher
Les autres chiens de vouloir chaparder,
Il ne sera plus la pour sur ma caisse veiller
Mon Amis comme tu vas me manquer
Mon Amis je ne pourrais jamais t'oublier»
Mouss notre Ami à tous
Le village
entier t’a pleuré
A nous tous tu as manqué
Et dans le cœur de tous
Ton souvenir est resté
Souvenir de mon
enfance
A la Mémoire de "Mouss"
Gualyvo